Se relever du rejet et être plus fort!
Le rejet. Longtemps j’ai été rejeté. Ou peut — être que c’était aussi juste une impression de ma part. Disons donc que longtemps j’ai ressenti le rejet.
J’étais toujours trop. Je parlais trop fort, je riais trop fort, je bougeais trop, je dérangeais trop, je demandais trop d’attention, j’étais juste toujours trop intense. Alors, que je voulais plus, j’obtenais l’effet contraire et les gens avaient tendance à ne pas écouter ce que je disais ou à me porter moins d’attention que je recherchais. À faire semblant d’écouter ou encore à me dire de me taire que j’en avais assez dit.
À l’école, je passais beaucoup de temps à l’extérieur de la classe. On me demandait de sortir de la classe que je dérangeais. Le résultat a été que je me suis longtemps senti mal aimer ou encore mal comprise. Deux facteurs qui ne sont nullement venus aider à réduire ma blessure du rejet. Bien au contraire, cette blessure a plutôt progressé au cours des années.
Depuis plusieurs années je m’assurais de travailler sur moi. Je voyais à mon développement personnel pour toujours viser à être, devenir et incarner la meilleure version de moi-même. Et là, j’ai juste compris.
Bon je ne dirais pas que de faire cette réalisation est plaisant. Il s’agit d’un passage qui peut faire mal, car c’est un deuil en soi. Je crois que c’est un mal nécessaire que de comprendre et de travailler en ce sens pour penser ses blessures et grandir. Mais pourquoi ceci est-il un deuil ou un passage nécessaire ? Car, tu réalises quelque chose qui doit changer, sur laquelle tu dois agir et donc passer à autre chose.
Donc, si on voyait tout ceci comme si c’était la meilleure chose qu’il pouvait t’arriver !
Que tu n’es pas là où tu devrais être ! Que tu tentes de faire entrer la pièce ronde d’un casse-tête dans un espace triangle.
Donc, si tu t’accroches à une personne, que tu t’acharnes à rester dans un emploi ou encore que tu persistes à rester dans une situation, mais que dans tout ceci tu n’es pas aligné à qui tu es, à tes valeurs et à ta mission de vie. En fait, tu te brimes toi-même dans un acharnement inutile. C’est un peu comme si tu te rejetais toi-même à ce moment, que tu venais nier la personne que tu es vraiment pour tenter de te mouler à une personne, une situation ou un événement qui n’est pas toi, pour toi.
L’univers te dicte des chemins. Il va parfois aussi te suggérer de passer par des endroits plus sombres, car il souhaite que tu voies à rallumer certaines étincelles perdues dans ton propre rejet. C’est à toi de voir si tu rebrousses chemin, si tu vas te recroqueviller dans un coin à faire l’autruche devant ceci ou si tu vas nourrir l’étincelle, la chérir pour la transformer en une belle flamme et un feu assez puissant pour tout repousser et te faire voir tout le chemin parcouru et toutes les possibilités désormais ouvertes à toi.
J’étais toujours trop. Je parlais trop fort, je riais trop fort, je bougeais trop, je dérangeais trop, je demandais trop d’attention, j’étais juste toujours trop intense. Alors, que je voulais plus, j’obtenais l’effet contraire et les gens avaient tendance à ne pas écouter ce que je disais ou à me porter moins d’attention que je recherchais. À faire semblant d’écouter ou encore à me dire de me taire que j’en avais assez dit.
À l’école, je passais beaucoup de temps à l’extérieur de la classe. On me demandait de sortir de la classe que je dérangeais. Le résultat a été que je me suis longtemps senti mal aimer ou encore mal comprise. Deux facteurs qui ne sont nullement venus aider à réduire ma blessure du rejet. Bien au contraire, cette blessure a plutôt progressé au cours des années.
Puis un jour, je ne me souviens ce qui a été le déclic, mais j’ai eu une illumination.
Depuis plusieurs années je m’assurais de travailler sur moi. Je voyais à mon développement personnel pour toujours viser à être, devenir et incarner la meilleure version de moi-même. Et là, j’ai juste compris.
Bon je ne dirais pas que de faire cette réalisation est plaisant. Il s’agit d’un passage qui peut faire mal, car c’est un deuil en soi. Je crois que c’est un mal nécessaire que de comprendre et de travailler en ce sens pour penser ses blessures et grandir. Mais pourquoi ceci est-il un deuil ou un passage nécessaire ? Car, tu réalises quelque chose qui doit changer, sur laquelle tu dois agir et donc passer à autre chose.
Donc, si on voyait tout ceci comme si c’était la meilleure chose qu’il pouvait t’arriver !
Et si ce sentiment de rejet, que tu ressentais était une manière de te faire réaliser et comprendre que tu n’es simplement : pas au bon endroit au bon moment.
Que tu n’es pas là où tu devrais être ! Que tu tentes de faire entrer la pièce ronde d’un casse-tête dans un espace triangle.
Donc, si tu t’accroches à une personne, que tu t’acharnes à rester dans un emploi ou encore que tu persistes à rester dans une situation, mais que dans tout ceci tu n’es pas aligné à qui tu es, à tes valeurs et à ta mission de vie. En fait, tu te brimes toi-même dans un acharnement inutile. C’est un peu comme si tu te rejetais toi-même à ce moment, que tu venais nier la personne que tu es vraiment pour tenter de te mouler à une personne, une situation ou un événement qui n’est pas toi, pour toi.
L’univers te dicte des chemins. Il va parfois aussi te suggérer de passer par des endroits plus sombres, car il souhaite que tu voies à rallumer certaines étincelles perdues dans ton propre rejet. C’est à toi de voir si tu rebrousses chemin, si tu vas te recroqueviller dans un coin à faire l’autruche devant ceci ou si tu vas nourrir l’étincelle, la chérir pour la transformer en une belle flamme et un feu assez puissant pour tout repousser et te faire voir tout le chemin parcouru et toutes les possibilités désormais ouvertes à toi.